5 novembre 2005
le 5 novembre - les CF a caen...premier article de presse
Les Cow-boys Fringants au BBC Le groupe québécois célèbre sa « Grand-messe », en tournée en France Les Cow-boys Fringants, ce samedi soir, au Big band café, à Hérouville-Saint-Clair.D. R. Ils sont cinq et arrivent du Québec sur le Vieux continent qu'ils ont déjà arpenté en 2004. Les Cow-boys Fringants entament une nouvelle tournée en France, précédés par une chanson-pilote, « Les étoiles filantes ». Après Clermont-Ferrand, le Big band café, à Hérouville-Saint-Clair, est leur deuxième étape ce samedi soir. C'est quasiment plein. « Les étoiles filantes » ont fait le bonheur des ondes, ces derniers mois : une mélodie attachante, des paroles qui ont un goût de Souchon, avec ce petit supplément générationnel. Quand « J'ai dix ans » faisait un tabac, en France, les petits cousins de la Belle Province en étaient encore aux couches culotte. Karl, Jean-François, Jérôme, Dominique et Marie-Annick, car il y a une cow-girl dans le quintet, jouaient dans le même quartier de Lanaudière, dans la banlieue de Montréal. Ados, ils se sont trouvé des points communs en grattant sur le papier leurs premières chansons, avec une aimable insolence. « On faisait de la parodie, rigole encore Karl Tremblay. D'ailleurs, le nom de notre groupe est venu comme ça, en regardant un chanteur western à la télé, avec son chapeau et sa veste à franges ! » La bonne humeur demeure la marque des Cow-boys Fringants, même si le groupe aborde des sujets plus graves. « On vit dans un monde en plein changement. On a des choses à dire, pourquoi s'en priver · » « La Grand-messe », leur cinquième album, sorti il y a un an, confirme cette maturité, où se croisent ironie, tendresse, mélancolie, rage et humour. Les mots de Jean-François Pauzé sont imagés et la musique qu'il colle dessus est magnifiée par les arrangements subtils de Marie-Annick Lépine, qui compte plus d'instruments sur scène que de doigts des deux mains. Au Québec les Cow-boys Fringants emplissent les salles. D'un continent à l'autre, leurs chansons parlent à toute une jeunesse et rappellent à point nommé les aspirations, un peu frelatées aujourd'hui, de ses parents. La première expérience française du groupe remonte au printemps 2004. Il avait joué à guichet fermé à l'Élysée-Montmartre, à Paris. L'été suivant, le public du festival des Papillons de nuit, dans la Manche, avait pu découvrir ces Québécois toniques. « En venant ici, j'ai l'impression de jouer nos chansons pour la première fois », commente Marie-Annick Lépine, toute heureuse de rencontrer, à travers cette tournée, un public tout neuf. Dans leurs bagages, les Cow-boys Fringants emmènent un p'tit gars qui monte, là-bas, du côté du Saint-Laurent. Il s'appelle Dumas. Ce grand fan de Bashung a aussi fait ses classes à Astaffort, chez Francis Cabrel. Il assure la première partie en solo. Ça ne l'inquiète pas outre mesure. « La scène, j'aime beaucoup. » Xavier ALEXANDRE. http://www.caen.maville.com/actu/detail.asp?idDoc=261092&IdCla=16 |
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